La Ligue Roc et le Lions clubs international pr�sentent
« Humanisme, biodiversité
et développement durable »
un film réalisé par
Hugues Demeude
(Introduction)
Nous sommes aujourd’hui six milliards et demi de femmes, d’hommes et d’enfants sur Terre. Dans moins de deux générations, nous serons entre neuf et dix milliards.
Or, plus notre espèce croît en nombre et en besoins, plus la diversité du vivant subit une érosion. Et le rythme est effarant.
Les scientifiques estiment que si tous les humains devaient vivre comme un Français, il leur faudrait pour exister près de 3 planètes.
Notre empreinte écologique sur la Terre est telle que vos petits fils et vos petites filles ne pourront plus vivre dans l’abondance de la société de consommation insouciante que nous avons connu durant la seconde moitié du 20è siècle.
Nous sommes donc à un tournant de l’histoire de l’humanité. Notre époque est en gestation, et c’est à nous de décider à quoi ressemblera le monde à venir !
Les choix relatifs à la planète faits aujourd’hui sont cruciaux pour les fleuves, les océans, les forêts, la faune, la flore, autrement dit pour tout ce dont nous avions besoin pour vivre, boire, manger, créer et nous émerveiller…
…du moins, si nous avons eu la chance de naître dans un endroit favorisé…. Ce qui n’est hélas pas le cas pour tout le monde.
Il y avait néanmoins largement de quoi satisfaire les besoins de tous en eau, en sols fertiles et en ressources naturelles, mais il faut croire que nous n’avons pas été doués pour le partage, ou alors que nous n’avons pas trop cherché à savoir ce qui se passait au-delà des mers et des océans.
Et pourtant, pendant que nous consommions allègrement, presque sans compter, un milliard d'hommes, de femmes et d’enfants n'avaient pas accès à une eau de qualité, ni à une alimentation suffisante.
Des humains qui se trouvent souvent pris dans la tourmente de conflits locaux ou régionaux. Aux guerres d'influences politiques ou géostratégiques ont suppléé les guerres pour l'énergie, puis aujourd'hui pour l'eau, demain peut être pour le bois, le poisson ou quelques hectares de terres fertiles. N’est-ce pas là encore un effet de la crise environnementale actuelle ?
Autre conséquence : tous les dérèglements liés aux émissions de carbone de nos moteurs et centrales thermiques – que ce soit la dégradation des écosystèmes, les perturbations du climat mondial, la montée du niveau des océans -, tout ceci rendra encore plus intenables les conditions de vie dans la zone intertropicale et sur les bandes littorales.
D’ores et déjà, nous savons que ce sont des millions de réfugiés climatiques que nous devrons accueillir et secourir, si rien ne vient contrecarrer les dérèglements écologiques en cours. En avons-nous conscience et sommes nous prêts ?
Même dans nos pays riches, le chômage et les inégalités croissantes questionnent notre mode de développement. Malgré l'abondance actuelle et la quasi gratuité des ressources naturelles, nous semblons aujourd'hui incapables de satisfaire les besoins de tous. Alors qu’en sera-t-il demain quand le temps de l’abondance aura touché à sa fin… ?
Finalement, la seule ressource réellement renouvelable sur terre, c'est l'énergie du soleil. La surface de la terre en reçoit chaque jour 10.000 fois les besoins de l'humanité. Et le vivant - autrement dit toutes les composantes de la biodiversité - est notre meilleur allié pour capter, stocker et transformer cette ressource presque inépuisable. Raison de plus pour le ménager et le valoriser.
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